mercredi 3 mars 2010

2 h du matin

2 heures du matin
l'oiseau rouge sort des songes
serres prêtes à ravir le temps
bec ouvert pour aspirer le présent
dans un cercle rond comme une larme

abyssinie

lundi 1 mars 2010

l'epaisseur du beurre

l'épaisseur du beurre

vous déjeunez le matin ?
non ? aie ,votre journée commence par une erreur

oui ? bravo ,alors cet article vous intéresse

d'emblée je pars d'un principe absurde
votre café est bon et provient du commerce équitable
votre pain frais est cuit selon la tradition et sans trop de sel
votre beurre est de baratte ,fabriqué avec amour

accessoirement votre grand bol est agréablement décoré d'une poule picorant et votre serviette est à larges carreaux bleus évoquant le ciel
(tout déjeuner pris dans une tasse avec de tristes biscottes ne mérite que mépris et sarcasmes)

bien sur la présence en vis à vis d'un humain délicieusement érotique ne pourra que renforcer le plaisir de ce premier pas réussi dans la lourdeur de la journée

hors donc vous coupâtes une tranche de pain moelleux aux nombreux trous appétissants
de votre couteau vous étalez le beurre,,,

stopppppppppppppp
heretiqueeeeeeeeeee

on n'étale pas le beurre ! nonnnnnnnn
on découpe une tranche de beurre et on la pose fermement sur le pain
3 à 5 millimètres d'épaisseur de beurre sont souhaitable

après à vous la joie des mandibules de mordre dans ce beurre épais trempé dans le café noir alors que déjà le pain se délite sous l'agression amoureuse du breuvage fumant 'bon'

oui je vous le dis mes sœurs et frères de réveil le beurre doit être généreux !!

miam de bon appétit à vous

messe

l'obesitè

messe

samedi 27 février 2010

mardi 23 février 2010

dimanche 21 février 2010

la maison qui avait mal aux murs

la maison qui avait mal aux murs

Chaque fois que Michel passait dans la rue du bouleau il s'arrêtait fasciné devant le chantier qui encombrait la rue
Depuis près d'un mois ,à coté de la vieille maison qu'il aimait tant ,avec ses colonnades ,sa lourde porte sculptée par une main artisane disparue depuis longtemps
ses fenêtres à vitraux colorés démodés ses deux cheminées anachroniques ses formes tarabiscotées évoquant plus une statue habitable qu'une maison
oui donc à coté de cette bâtisse vieillotte se construisait ou plutôt poussait comme un champignon une de ces horreurs modernes - peut on dire maison ? -cubique toute de verre et d'aluminium ,oui moderne mais à ses yeux d'enfant de huit ans à coup sur hideuse

Quatre fois par jour il empruntait la rue qui le conduisait de chez lui ,petit appartement propre des hlm à la petite école grise de béton ou il annônait les A les Be et les Fe
La maison bizarre était jusqu'à ce jour son unique évasion ,son rêve
il se voyait la visitant à la lueur vacillante d'une bougie ,promenant ses doigts sur sur les boiseries ,il était sur qu'elle avait des boiseries ,admirant ses vieilles chemine en marbres rares
Michel était rêveur et imaginatif mais il aimait cette maison
Encore plus que le coquillage fossile offert par sa grand mère et ça c'était une preuve d'amour à laquelle il tenait !

Ce matin là le gosse s'arrêta devant le chantier ,la vieille maison avait l'air triste ,Le long de son flancs des ouvriers perçaient de gros trous ,certainement pour y arrimer les lourdes poutrelles du futur immeuble
Michel écouta attentivement les bruits qui lui parvenaient à travers les cliquetis ,clang ,bang ,le vacarme des perceuses et des marteaux piqueurs
Une plainte flottait dans l'air
La maison souffrait,il en était certain ,elle murmurait au vent sa sa douleur d'être piquée et ouverte sans ménagement
le gamin resta à écouter les larmes aux yeux et le cœur gros puis ,soudain il se mit à courir en sens inverse de ce qu'il faisait chaque matin,c'est à dire qu'il retourna chez lui ,son petit cartable brinqueballant dans son dos
Il descendit à toute vitesse le restant de la ru ,s'engouffra dans la rue des oliviers ,tourna au coin de la boulangerie et ,tout essoufflé arriva devant le 15 bis de la résidence des floralies
Sa mère pas encore partie en courses fut toute surprise de le voir rentrer et en fut toute affolée

<<< eh mon chéri qu'est que tu fais la ? l'école est fermée ? que se passe t il ?
<< la maison maman,,,la maison ,,,lance Michel essoufflé
<<< eh bien quoi la maison ? mais tu y es à la maison,,
<< mais non pas celle là ! l'autre,,,tu sais bien,,,la vieille
<<< la vieille ? ahhh oui ! celle des Macqueux ! il parait que l'on va la démolir ,,,
<< elle souffre maman,,elle elle souffre ,je l'ai entendue me le dire
Il éclate en sanglots dans le tablier de sa mère

La mère de Michel ,sa main caressant ses cheveux ne savait quoi faire ,Elle connaissait assez son enfant pour comprendre sa peine .s'il disait que la maison souffrait il avait raison et elle le croyait . Aussi tout en consolant le petit inconsolable elle se souvenait qu'elle aussi petite s'était souvent arrêtée devant la maison pour l'admirer

<<< elle souffre mon petit ta maison
<< oh oui maman elle souffre beaucoup ,beaucoup ,elle peut en mourir tu sais ,ils lui font des trous gros comme cà dedans !
et il écartait bien grand ses petits bras
<<< tu sais ce qu'on va faire mon chéri ?
<< non maman ,tu as une idée ?
<<< oui !
<< dis vite oh dis le vite ,vite
<<< on va lui apporter un médicament dans un verre d'eau !
<< un médicament ?
<<< oui ,tu sais ,comme tu prends quand tu as mal aux dents ,ca te passe la douleur non ?
<< Oh mamannnn
les yeux de Michel s'arrondissent de joie . sa maman était bien la meilleure des mamans

Jamais procession ne fut plus solennelle que celle de Michel et de sa maman dans la rue .Il portait le verre ,le plus beau de la maison dans lequel il avait mit une pastille blanche
De celles qui font des bulles et soulagent si bien

Arrivés devant le chantier Michel et sa mère contemplent la vieille maison .C'est vrai qu'elle semble souffrir beaucoup
<< comment je fais maman ?
<<< verse le médicament dans la boite aux lettre de la porte mon chéri comme si c'était sa bouche,,
le gosse tremblant s'exécute puis le verre vide recule contre sa maman

D'un seul coup la maison parait plus guillerette .Une mère et son enfant l'aimait ,elle la vieille . Allons elle avait encore de solides années devant elle ,ce n'était que du verre qui se construisait à côté
Elle leur sourit de toutes ses fenêtres et reprit son attente paisible

<< tu m'emmènes à l'école maman ? maintenant je serai bien sage je suis tellement content tu sais,,
<<< non pas d'école aujourd'hui mon petit
<< pourquoi maman ?
<<< parce que aujourd'hui n'est pas un jour comme les autres mon chéri

Et ils rentrent main dans la main
chez eux

maurice druguet

cooperation

samedi 20 février 2010

mercredi 17 février 2010

mardi 16 février 2010

lundi 15 février 2010

jeudi 11 février 2010

mercredi 10 février 2010

dimanche 7 février 2010

vendredi 5 février 2010

jeudi 4 février 2010

lundi 1 février 2010

dimanche 31 janvier 2010

samedi 30 janvier 2010

vendredi 29 janvier 2010

mardi 19 janvier 2010

samedi 9 janvier 2010

un jour,,,,,,,,,,,

Defendons Facebook

défendons Facebook

il est de bon ton chez l'internaute petit bourgeois de critiquer facebook twitter ou meetic
de même le travailleur des médias du haut de son tee shirt made in india se croit finaud de faire de même

que la malediction de karl marx s'abatte sur eux

ces braves limaçonophiles oublient quelques données
ils font comme si le l'internaute était mono maniaque de l'écran
hors ne vous en déplaise tout surfeur expérimente se sert de routeurs multi-onglets voir de plusieurs écrans
ainsi il mène de front plusieurs discussions o en écoutant MM et Dalida en même temps tout en se gavant de chorizo trempé dans le nutella
ainsi j'écris cette propa en écoutant un screamer de blues ,avec 8 onglets ouverts ,en me levant pour dessiner à ma table , en caressant mon chat sur les genoux et téléphonant ou envoyant mails et sms et en ayant une web-cam ronronnante
activités normales de geek !

alors de grâce oubliez nous avec votre humour potache
oui nous savons que Facebook est américain ou vénusien
oui nous savons que ce sont des aspirateurs de données
mais on s'en fout
un jour ici un jour ailleurs
le net des surfeurs libertaires ,feignants ,prageurs de fichiers , individualistes linuxien / gnu n'est pas votre monde

je suis sur Facebook et me moque bien de ce q ca deviendra ,je suis deja ailleurs laissant à chaque fois une mue de serpent à l'ancien endroit

l'avatar est notre prophète iiiii
mais bien sur vous ne comprenez pas cet humour
aller au boulot aller plutôt nous creer des écrans immatériels holographiques pour nos futures ordis de poche
5 ans tu dis pfffff c'est long !!

surfing

t"a jamais fait ça ?

jeudi 7 janvier 2010

chaperon rouge 2010

il était une fois une jeune fille qui croisa un monsieur dans un bois, que croyez vous qu'il arriva ?
il porta son lourd panier sur 5 km et jura que l'on ne l'y reprendrais plus !!
maurice

lundi 4 janvier 2010

SEXAPILES

je descendais de ma jaguar noire diplomatique
tu sortais du bar tabac de la rue métallique
nos corps z'affairès z'et distraits se sont choqués
A terre serviette en crocodile et sac coquet
excusez moi mademoiselle ,pardon monsieur
vous êtes blessée ? je vous ai fait mal ?
devant moi une jeune fille de vingt printemps
devant elle un vieillard de soixante dix ans
brune mince vive un regard malicieux de souris
gris terne élégant ,des yeux aux mille souvenirs
elle avait un peu de temps ,j'en avais trop
un coca fraise moderne, un martini-gin désuet
nous voilà à une table de son café préféré
ma langue de crocodile happait ses odeurs
elle pesait mon costume d'alpaga fait main
De chaque extrémités de la vie jaillit l'étincelle
je savais ce qu'elle pensait elle savait ce que je pensais
ce soir je ramperais sur son corps doré à la lampe à bronzer
demain elle dénudera son corps bronzé au soleil de Tahiti
ce soir elle découvrira le luxe et le compromis ,sans hâte
demain elle s'offrira le luxe de la lenteur ,sans faim
Ils diront ,salaud de riche qui se paye de la chair fraiche
Elles siffleront ,salope qui offre son cul contre son fric
oui nos yeux se disent déjà tout ça entre deux gorgées muettes
Ils ne verront pas mes chairs flétries se regonfler d'envies
Elles ne sauront pas les paupières inquiètes s'apaiser
enfin me réveiller à nouveau ,enfin dormir sans peur du demain
je levais mon verre de mauvaise qualité = oui demandais -je ?
Elle toqua sèchement sa bouteille contre = oui

La limousine s'enfonce vers les beaux quartiers de la capitale
le chauffeur impassible garde un silence expérimenté
sur le cuir patiné de la banquette arrière ,doigts emmêlés
deux corps serrés l'un contre l'autre s'apprennent
Or contre jeunesse ,énergie vitale contre château en Espagne
ou tout simplement coup de foudre ?


md

spin

dimanche 3 janvier 2010