je descendais de ma jaguar noire diplomatique
tu sortais du bar tabac de la rue métallique
nos corps z'affairès z'et distraits se sont choqués
A terre serviette en crocodile et sac coquet
excusez moi mademoiselle ,pardon monsieur
vous êtes blessée ? je vous ai fait mal ?
devant moi une jeune fille de vingt printemps
devant elle un vieillard de soixante dix ans
brune mince vive un regard malicieux de souris
gris terne élégant ,des yeux aux mille souvenirs
elle avait un peu de temps ,j'en avais trop
un coca fraise moderne, un martini-gin désuet
nous voilà à une table de son café préféré
ma langue de crocodile happait ses odeurs
elle pesait mon costume d'alpaga fait main
De chaque extrémités de la vie jaillit l'étincelle
je savais ce qu'elle pensait elle savait ce que je pensais
ce soir je ramperais sur son corps doré à la lampe à bronzer
demain elle dénudera son corps bronzé au soleil de Tahiti
ce soir elle découvrira le luxe et le compromis ,sans hâte
demain elle s'offrira le luxe de la lenteur ,sans faim
Ils diront ,salaud de riche qui se paye de la chair fraiche
Elles siffleront ,salope qui offre son cul contre son fric
oui nos yeux se disent déjà tout ça entre deux gorgées muettes
Ils ne verront pas mes chairs flétries se regonfler d'envies
Elles ne sauront pas les paupières inquiètes s'apaiser
enfin me réveiller à nouveau ,enfin dormir sans peur du demain
je levais mon verre de mauvaise qualité = oui demandais -je ?
Elle toqua sèchement sa bouteille contre = oui
La limousine s'enfonce vers les beaux quartiers de la capitale
le chauffeur impassible garde un silence expérimenté
sur le cuir patiné de la banquette arrière ,doigts emmêlés
deux corps serrés l'un contre l'autre s'apprennent
Or contre jeunesse ,énergie vitale contre château en Espagne
ou tout simplement coup de foudre ?
md
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